27/06/25

Bilan du premier échange avec des habitants/aidants :
Les questions sont difficiles à démarrer et nécessitent des exemples de situations concrètes. Les probes sont vite compris, le jeu est compris aussi grâce aux collages déjà existants, qui eux intéressent beaucoup car ce sont des idées concrètes. À partir des collages, on me montre d’autres idées, on se souvient d’ajustements réalisés.
La légitimité encore : une personne qui tapisse des fauteuils, donc activité complexe, n’ajuste pourtant pas les objets par elle-même. Exemple très parlant des couteaux de poche, des opinels, et du contraste avec le couteau-fourchette adapté. On retrouve une certaine fierté à faire soi-même, à avoir des idées, à expliquer pourquoi certains objets ne nous conviennent pas. Il y a aussi une prise d’assurance à critiquer les objets proposés et leurs torts.

26/06/25

Après avoir rassemblé le kit pour la première fois et pour les Chabat, je réfléchis à son amélioration. Il faudrait penser à un deuxième principe pour contenir les cartes, la boîte de jeu de cartes n’est pas simple pour tout le monde. Pareil, peut-être faut-il penser à un système pour les manipuler, comme l’éventail, un objet pour les tenir, les combiner. Cela me donne envie de tester d’autres formes de probes, pour amener d’autres réactions, peut-être faire choisir aux habitants leur principe préféré à utiliser.



23/06/25

Je cherche un synonyme de incident pour les cartes à donner aux habitants. Le problème est d'éviter que les mots renvoient à des situations de vie tragiques ou de soin qui pourraient être lourds à utiliser. Par exemple, les mots accident, rupture, accrochage.



19/06/25

On a un double rapport entre l’objet d’affection qui permet de garder du familier dans le soin et de rester sur des rapports de représentations connus, et la modification de ces objets qui pose la question de la limite à partir du moment où l’objet perd en familiarité et n’est plus reconnaissable. Il y a donc un équilibre à trouver.



Comment modifier/ajuster/adapter les objets quotidiens sans perdre en affect et appauvrir leur rôle identitaire et familier ?


  • Permettre aux habitants de dévoiler un peu de leurs intangibles


  • Permettre aux habitants de prendre conscience de leur potentiel d’action


  • Permettre aux habitants de trouver des pistes ludiques et un terrain imaginatif pour jouer avec les formes et les usages



17/06/25

Le tableau des capacités techniques des habitants peut-il permettre aux personnes de prendre confiance dans leurs capacités à modifier leurs objets eux-mêmes ? Et inspirer ensuite le jeu de cartes et les combinaisons qui en naîtront ?
J’ai repensé à ce que m’a demandé Aude Paliès, si je venais avec du matériel à notre rendez-vous. J’ai aussitôt pensé : « c’est elle l’ergo, elle qui utilise du matériel et des objets que je souhaite voir, moi je n’ai que mes questions ». Alors je me demande s’il ne serait pas pertinent de venir avec quelque chose moi aussi, des pistes d’objets, des questions prenant forme physique, des objets d’interrogation.


16/06/25

J’assiste à la visio de Design en recherche sur les entretiens qualitatifs.
Je trouve très intéressante l’idée d’une cartographie des entretiens pour les habitants, pour aider à situer la manière dont la parole dérive ou revient d’un thème à l’autre. Je trouve cela particulièrement intéressant pour les entretiens chez les habitants.
Il y a la question des questions dans les entretiens, qui ont pour but de mettre en confiance, d’amener la discussion et non juste d’obtenir des données. Certains probes ont pour but d’ouvrir la confiance, de construire la relation et de permettre aux autres probes d’être plus riches, de raconter de soi-même, et ne seront pas forcément utilisées dans la recherche.
Je parle dans les entretiens des autres habitants, de leur manière d’ajuster, et cela ouvre les personnes à confier des ressentis ou des ajustements qu’ils ont eux-mêmes réalisés. Je pense donc à venir pour les prochains entretiens avec des photos d’exemples, des supports visuels, et à expliciter le terrain de recherche.
Pour le jeu rhodoïd, on crée un outil ludique sans forme finale. Les trombones permettent de modifier infiniment les combinaisons. On donne un outil physique et attrayant visuellement, on les pousse à s’engager dans la démarche de projet.




15/06/25

On pense parfois à ce que l’on aimerait emmener avec nous sur une île déserte, ce que l’on aimerait sauver des flammes, déménager, trier. Ici, on se demande ce que l’on aimerait garder avec soi le plus longtemps possible. Dans ce scénario, ce n’est pas l’endroit qui change, le climat, mais notre propre corps.

Je ne pourrais pas me séparer de ma vaisselle. Ces tasses que j’ai ramenées de voyages, celles que je garde pour moi et que je ne prête pas. Elles, qui parlent entre elles et partagent des différences. Les couverts, je m’en moque. Sauf une paire de baguettes ramenée de Tokyo, du quartier d’Ueno, dont les proportions me vont.


12/06/25

Je prépare l’entretien d’Isabelle Lepicart et je me rends compte des parallèles que je fais intuitivement, dans les questions, entre les différents entretiens que j’ai déjà pu réaliser.
Passer par des croisements d’expériences de métiers du soin semble permettre d’amener à des échanges plus riches, et de faire rebondir d’un exemple à l’autre.
Je vais ainsi croiser les mots d’une psychomotricienne avec ceux d’une aide-soignante ou d’un aidant familial, et ainsi débloquer la parole et le partage de récits de vie.
Cela marcha même avec Marcel Friboulet, ajusteur/maker, qui ne me partagea des situations de vie et certaines démarches de projets qu’après que je lui ai parlé d’expériences d’autres personnes — et de la mienne.




10/06/25

Je tombe sur cette phrase sur le site d’Altavie : « Table de lit : l'accessoire indispensable de votre lit médicalisé ».
Ainsi, les objets et petits mobiliers sont bien pensés en systèmes, et on les appelle accessoires. Je m’interroge alors sur le côté potentiellement enfermant, claustrophobique, de penser les ajouts et remplacements dans le domicile comme un système à compléter, des meubles déjà décriés comme lourds, imposants, auxquels viennent s’ajouter des extensions.




09/06/25

Les objets quotidiens sont des seuils entre ce qui nous représente, ce que l’on montre à l’autre, ce qu’on accepte de partager, ce qui est commun ou personnel.

Introduire des aides techniques ou objets pour mieux vivre dans le domicile c’est aussi dédier certains objets à un habitant alors que l’objet était commun jusqu’alors. Une chaise adapté est comme réservée à l’habitant vulnérable et ainsi le différencie du reste du foyer. Ces objets qui étaient partagés même si personnels ne le sont plus et ainsi on marque une différence entre les membres d’un même foyer. Ce que Marie-Pierre Leroux soulignait était la peur pour beaucoup de personnes de sortir du lot alors que l’on regarde l’espace intime. Il s’agirait de fondre les ajustements et objets adaptés dans l’existant sans que l’on puisse désigner l’utilisateur à première vue.


06/06/25

Mon échange avec Marie-Pierre Leroux me confirma qu’il existe un véritable problème dans le choix des objets proposés pour les personnes vulnérables. Elle me raconte la difficulté de trouver des objets qui seront acceptés par les habitants, car la plupart sont porteurs de stigmates ou sont infantilisants. Si c’est le cas de l’Ehpad, un lieu commun où beaucoup d’habitants acceptent l’idée que les objets doivent répondre à des questions de praticité, d’organisation, c’est d’autant plus flagrant dans le domicile individuel. Ces objets que Marie-Pierre décrit sont ceux proposés également pour le chez-soi, reposant sur la mentalité qu’elle dénonce, celle du « c’est pour des personnes âgées / pour des Ehpad donc ça passe ». Il y a là une négligence de l’impact psychologique du rapport aux objets quotidiens sur le soin, sur ce qui fait le lieu familier, le sentiment d’appartenance et d’intimité du lieu. Cette négligence, c’est aussi celle de la richesse de l’expérience de l’objet, autant dans ce qu’il a de potentiel à rappeler des expériences vécues, mais également de l’expérience de plaisir de l’action et du geste. Ce sont des actions et gestes simples que repose en grande partie la perte ou la persévérance vis-à-vis de l’autonomie. Pour des personnes vulnérables, au domicile ou à l’Ehpad, dont les déplacements hors des murs du domicile sont limités, les actions quotidiennes ne doivent pas perdre en richesse, car elles prennent une importance souvent encore plus grande. Le soin passe par ces gestes connus, ceux de manger, de faire sa toilette, de lire, de peindre, de marcher, de boire. Et le corps, pour les réaliser, recherche du connu dans les formes, les reliefs, les odeurs et les matières pour se guider. Appauvrir les objets, c’est appauvrir l’expérience du chez-soi que l’on doit préserver au domicile individuel et retrouver à l’Ehpad.


05/06/25

Aujourd’hui, j’ai eu la chance d’échanger avec Marie-Pierre Leroux, psychomotricienne, qui m’a parlé des différences dans le rapport aux objets entre l’EHPAD et le domicile, mais aussi du rapport au chez-soi lorsqu’on intègre un espace à la fois semi-privé et semi-collectif.
Cette discussion fut très enrichissante et a conforté de nombreux points, comme le rapport aux objets standardisés, à l’infantilisation, au tout-plastique, aux gestes préservés par les objets, ainsi qu’à l’importance de la qualité des objets dans les habitudes quotidiennes.


Onair


29/05/25

aujourd’hui je me repenche sur les probes et je me rend compte qu’il me fallait plus de temps pour définir ce que je voulais en tirer, sur quoi interroger les habitants.

Je me rends compte que je recarde mon petit vase japonais pendant que je travail, il est face au bureau. Il est ovale et un dessin blanc et bleu représente un oiseau penché sur sa branche se confondant presque avec les feuilles. Il me rappelle le Chardonneret. Et je me rend compte que je ne me souvient plu de l’autre coté du dessin, celui coté mur. Alors j’ai l’impression de le connaître vraiment et en même temps de n’en connaître qu’une face. Impossible de me souvenir de l’autre coté, comme si l’habitude de le mettre ainsi parce que j’ai choisi ce coté l’avait modifié et avait effacé une face qu’il me restait à redécouvrir.


23/05/25


Je regarde l’index des objets du catalogue Tous Ergo et me rend compte qu’ils ont un modèle de brosse à dent que je n’avais pas noté en feuilletant. Je vais à la page et me rend compte que ce qu’ils mettent dans l’index brosse à dent est une Y Bruch, une brosse à dents en forme de Y à préhension facile que je n’avais pas vu car elle ne ressemblait en rien à ce que j’ai l’habitude d’appeler une brosse à dent. Même constat pour le peigner et la brosse à cheveux.




20/05/25

Exercice durant l’atelier d’écriture automatique des journée doctorales de L’ED sur le sujet du corps et de la recherche :

V1 :

« après avoir fait le tour des mains de ma mère, je m’interessed à ceux qui font pour les autres, comment arrivent ils à débuter l’exercice de l’empathie ? Pensent ils au jeu, aux odeurs, aux gouts, et partent il d’un proche, un caractère particulier qui prendre chez lui les objets, la tête du matin et les cheveux ébouriffés, un visage plus qu’une pathologie, et d’un coup je pense que presque tout le monde cache quel’un à qui il pense à l’arrière de la tête, pour qui il doit trouver des stratégies et résoudre des énigmes, pour qui il sort un peu de son propre corps juste le temps de penser un objet, un geste, comme un élan qu’il espère inspirer, redonner, se souvenir à l’autre, aider un peu à délier le corps afin qu’avec les gestes il retrouve un peu de lui même. »

V2 :

« La tête du matin, les cheveux ébouriffés, un visage à peine réveillé, non une pathologie figée,

cherchant les odeurs de ses mains, le corps résous des énigmes, déliant les gestes quotidiens.

C’est par les objets, que certains ont débutés, l’exercice de l’empathie, inspirés par ce qui devait persister.

C’est dans ces invisibles que réside un peu de personnalité.

Que cette attention ne s’arrête jamais, qu’elle s’enrichisse comme un nouveaux sens de l’autre. »


18/05/25

Au détour d’un des stands du bric à brac de Sillé le Guillaume je reconnais les jeux en bois d’Auguste Maillot. J’avais essayé de le contacté par deux fois, d’abord sur instagram puis facebook, sans succès. Et là devant moi s’étalent ses jeux complexes et je sais que l’homme de dos est celui avec lequel je veux désespérément parlé depuis des mois. Je l’approche dans ce contexte, m’annonçant le plus simplement possible, lui disant que je connais son travail sur les objets de rééducation. Il me donne sa carte et je sais que je le recontacterai.




13/05/25

Page 9 du catalogue Tous Ergo n°12, à coté des enfiles bas de contention on trouve les gants antidérapants pour bas de contention rose pétants. Donc un objets qui va aider l’habitant à coté d’un qui sera utilisé par l’aide soignant.e sans distinction entre les deux. L’enfile soutien-gorge page d’après à un gros cœur rose qui se positionne sur la poitrine mais n’ajoute absolument rien à l’usage de l’objet. Vous avez dit daté ? L’attache bracelet/collier à pour description un long manche doré esthétique.

Les collages m’interrogent sur ma capacité à penser à des objets sans avoir moi même ces incapacités ou vulnérabilité. Je me tourne alors vers Deana McDonagh et Joyce Thomas qui décrivent l’« empathic design » :

« Empathic research strategies are qualitative design research approaches (Fulton Suri, 2003) that build on the synergy of individuals developing relationships (Khuri, 2004). Using empathic methods such as ethnography, empathic modelling (for instance, designers without physical disabilities using wheelchairs and/or restricting their mobility or handgrip dexterity) and shadowing, designers gather a range of textual, verbal and visual data. Reflecting on this research and in dialogue with the life-expert-user, the designer incubates and imagines a design solution/outcome that refines, develops and/or matures what already exists. » Disability + Relevant Design: Empathic Design Strategies, Supporting More Effective New Product Design Outcomes, Deana McDonagh and Joyce Thomas, University of Illinois at Urbana-Champaign, USA, The Design Journal, VOLUME 13, ISSUE 2, 2010, PP 180–19

Le Empathic design se concentre sur les micro-adaptations, les émotions provoqués par les gestes quotidiens qui pourraient sans cela rester invisibles au designer mais qui ainsi demande un soin du détail, une attention à dévoiler un peu le quotidien.

Dans le cas des collages c’est un vas et vient entre des hypothèses, des confirmations par des entretiens et des recherches d’initiatives indépendantes de type fablabs et open source, donc on ne cherche pas de réponses efficaces ou immédiates mais des pistes pouvant amener à des adaptations et ajustements individuels par la suite.

Si on part d’expériences vécu, on s’interesse aux rapport de poids dans la main, à la sensation de la matière contre la peau, cette même peau qui peu être sensibilisée par les médicaments, ne pas supporter le froids, le rapport aux odeurs, et aux mécanismes intimes qui feront que l’objet rappelle d’autres choses connues.

Dans une interview Bill Gaver parle des résultats des cultural probes : « We don’t need to kind of re-present them. They are what they are, and what I find too is that it’s nice to work with the… raw materials because they force you to re-interpret them pretty much every time you look at them.»



12/05/25

En me baladant sur les sites d’ajustements en open source et augmentations d’aides techniques j’observe beaucoup d’objet réalisé par combinaison de deux objets existants. L’adaptation viens dans ces cas là du mélange de fonction d’un objets déjà existant dans le domicile avec un nouveau, soit prothèse soit un nouvel usage. Le mélange des deux paraît plus facile à accepter car il est de moitié déjà connu et plus facile aussi à mettre en œuvre et à financer. Il y a un état des lieux de l’existant qui vient être transformé, augmenter afin d’ouvrir les possibilités de compositions et combinaisons.


Contacter dans l’intimité, entrer dans les maisons: Je m’interroge alors que je reçois une réponse d’une association d’aidants à ma demande de rencontre : « Nous recevons beaucoup de demandes réponses à des questionnaires, de recherches ou de témoignages d’aidants pour des études sur des sujets spécifiques. Malheureusement nous ne pouvons pas les traiter ou les relayer pour ne pas sur-solliciter nos communautés. »
les associations et centres d’aides avec lesquels j’ai été en contact ne veulent pas s’engager par peur de brusquer les personnes, d’entrer avec quelque chose de nouveau vous de contraignant pour les personnes. Comment alors aller à leur rencontre ? On retrouve le paradoxe de l’intime et du quotidien, si près qu’on y pense pas, on ne le voit pas donc on ne me recommande pas de proche, mais aussi qui semble si fragile ou contraint. Il faut donc trouver un moyen de mettre en confiance, de faciliter l’engagement, de convaincre rapidement de l’aspect utile du projet d’un point de vue design, et de ne pas donner de cadre trop académique car je n’ai en retour qu’un manque de confiance de la personne envers sa propre expérience, la jugeant pas assez pertinente ou intéressante.




09/05/25

Alors que je travaille sur les collages des objets imaginaires je me demande si je peux vraiment poser des hypotèses de chez moi, sans communiquer avec les personnes concernée dès cette première étape. Je m’appuie sur des bases de données telles que Galerie:Abandonnés — wikilab Myhumankit qui montre les projets en cours mais aussi abandonné dans lesquels on retrouve de nombreuses de mes pistes. Je note dans les projets abandonnés la veste bouillotte et me demande pourquoi elle n’a pas été terminée alors que l’idée semblait intéressante. Je base mes hypothèses également sur les manques soulignés par le croisement des tableaux, par le travail d’Edouard Bahr surtout.

Produits Handieasy - Innovations pour Autonomie et Accessibilité

Les produits proposés par Handieasy sont basé sur le principe de petites extensions d’objets qui permettent de continuer d’utiliser les objets quotidiens existants.




03/05/25

En comparant les trois tableaux ( aides techniques, objets quotidiens et ajustements d’Edouard Bahr) je me rends compte que certaines catégories n’ont presque pas d’adaptations existantes comme la catégorie accueillir par exemple, ou se cultiver. Je vais chercher si ce sont des manques de ma part mais si il n’existe pas d’objet c’est que ces activités sont négligée par les distributeurs ou reposent sur l’aide des aidants. Je note aussi que certaines cases vides dans le tableau des objets quotidiens sont remplies dans les ajustements ce qui signifie que les nouveaux besoins et vulnérabilité ont amenés de nouveaux objets qui n’existaient pas dans le quotidiens. Ce ne sont pas des objets existants adaptés, ajustés ou détournés, mais de nouveaux qui ont été soient retrouvé dans des pratiques plus anciennes soit inventé par les personnes en ayant besoin, exemple du banc a cirer d’Edouard Bahr.




24/04/25

En remplissant l’inventaire des objets historiques de soin a domicile je me rends compte que certains objets dont j'ai les noms sont introuvables, ne/ sont pas visibles malgré mes recherches. Le rasoirs a mains avec guide par exemple, le cadre de maintien ou arceau de lit, le miroir de lit

entre les scalpels et autres écarteurs je fouilles dans le matériels des médecins pour trouver les objets de patients




23/04/25

L'inventaire des objets historiques ressemble plus à un cabinet de curiosités, objets aux noms latin, sans liens esthétiques entre eux, sorte de vaisselle alternative aux formes peu évidentes

Les gens sont intéressés car en leur racontant les objets oubliés je leur raconte une histoire, une évolution et pas un objet figé qui rappelle l'aspect définitif et figé du corps malade






21/04/25

alors que j’édite le livre des objets historiques de soin je me rends compte du point de leur noms qui soit ne peuvent être traduit, soit sont connoté dès qu’on les ramène à quelque chose de concret comme l’exemple de l’urinoir, soit n’ont que des appellations disparus ou informelles.